EDF, acteur engagé dans la concertation pour le 4e réexamen périodique de ses réacteurs 1300 MWe
EDF, exploitant responsable, est un acteur de la transparence et du dialogue sur le fonctionnement et la sûreté nucléaire de ses centrales. Depuis leur création, EDF participe activement aux Commissions Locales d’Information (CLI) de chacun de ses sites nucléaires et ouvre régulièrement ses installations, en accueillant plusieurs dizaines de milliers de visiteurs chaque année.
La poursuite de fonctionnement des réacteurs après 40 ans est l’objet du 4e réexamen périodique. Des objectifs généraux ont été définis, qui consistent à tendre vers les objectifs de sûreté nucléaire des réacteurs de dernière génération.
En amont des enquêtes publiques qui ont été instituées par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, EDF s’est engagé avec les autres acteurs de la sûreté nucléaire en France pour organiser une concertation volontaire sur ces 4es réexamens, à laquelle le public est invité à participer.
La démarche retenue pour les réacteurs 1300MWe s’appuie sur la concertation inédite et innovante qui avait été organisée de septembre 2018 à mars 2019 pour les réacteurs de 900MWe*. Cette première concertation placée sous l’égide du HCTISN avait donné lieu à un bilan produit par les garantes désignées par la Commission nationale du débat public, un avis n°12 publié par le HCTISN le 19 septembre 2019, et une position d’EDF dans laquelle le Groupe confirme vouloir renouveler cette opération de concertation pour les 20 réacteurs de 1300MWe** dans le même esprit et avec les mêmes principes d’organisation. EDF accorde une attention particulière aux bonnes pratiques identifiées et au retour d’expérience de la concertation RP4 900 dans la préparation et le déroulement de la concertation RP4 1300.
Cette nouvelle concertation volontaire est une opportunité de renouveler la confiance des territoires en dialoguant autour de la sûreté nucléaire. Comme EDF l’a exprimé à de nombreuses occasions, nous avons confiance dans notre capacité à faire fonctionner en toute sûreté nos réacteurs après 40 ans.
Pendant le temps de cette concertation, EDF souhaite pouvoir présenter en quoi consistent les améliorations envisagées à l’occasion du 4e réexamen périodique, en mettant à disposition des documents et des outils pédagogiques et en participant activement à des réunions publiques, pour permettre un large partage des connaissances sur les enjeux de la sûreté nucléaire et de son amélioration. EDF s’engage, pendant cette concertation, à apporter des réponses aux questions et à prendre en compte dans son analyse les propositions qui pourraient permettre d’enrichir le projet du 4e réexamen périodique.
Le parc nucléaire d’EDF en fonctionnement est constitué de 56 réacteurs, répartis sur 18 sites. Trois paliers de puissance composent cet ensemble : 32 réacteurs de 900MWe, mis en service entre 1978 et 1990, 20 réacteurs de 1300MWe mis en service entre 1985 et 1994, 4 réacteurs de 1450 MWe mis en service entre 1996 et 1999
*16 réunions publiques avaient rassemblé 1300 participants entre le 6 septembre 2018 et le 31 mars 2019. 4000 visiteurs avaient navigué sur la plateforme numérique https://concertation.suretenucleaire.fr et déposé 1600 contributions. Un document produit à l’issue, « Enseignements tirés par EDF », a présenté les enseignements tirés par EDF du processus de concertation et des questionnements et remarques du public. Ce document est intégré au dossier des enquêtes publiques RP4 900 qui se déroulent désormais réacteur par réacteur (celles de Tricastin 1 et 2 ont eu lieu en 2022, celles de Bugey 2, 4, 5 et celles de Dampierre 1 et 2 en 2023).
** 4 réacteurs à Paluel et 2 à Penly (Seine-Maritime), 2 à Flamanville (Manche), 4 à Cattenom (Moselle), 2 à Nogent-sur-Seine (Aube), 2 à Belleville-sur-Loire (Cher), 2 à Saint-Alban (Isère) et 2 à Golfech (Tarn-et-Garonne).